- Accueil
- Nos domaines d’actions
- Relever les grands défis sociétaux
- Mésinformation scientifique
Mésinformation scientifique :
un risque sur la santé à prendre au sérieux

La diffusion non intentionnelle d’informations scientifiques fausses ou trompeuses a des répercussions majeures sur la santé individuelle et publique. Même partagée sans malveillance, elle peut encourager des comportements à risque et éroder la confiance envers les travaux de recherche, l’expertise scientifique et les institutions en santé.
En santé individuelle, la mésinformation peut pousser à prendre des traitements inefficaces, voire dangereux, retardant l’accès à des soins adaptés. Elle contribue également à la méfiance envers les vaccins, réduisant les taux de vaccination et exposant les personnes à des maladies pourtant évitables.
En santé publique, l’adoption de soins inadaptés augmente le nombre de cas graves, exerçant une pression accrue sur les systèmes de santé. Une faible couverture vaccinale favorise par ailleurs l’émergence d’épidémies et met en danger les personnes avec un système immunitaire affaibli. Cette réticence complique et freine les efforts engagés pour protéger la santé de tous.

Quatre Français sur dix adhéraient à au moins une contre-vérité scientifique en janvier 2023. La crise sanitaire a accentué la remise en question de la science, et ce, particulièrement chez les 18-24 ans. Fort de ce constat, l’Inserm s’est emparé de la problématique.
Selon une enquête Ifop publiée le 13 avril 2023
60 %
des 18-34 ans font confiance aux informations publiées sur les sites internet et les médias sociaux en France, contre 47 % des adultes tout âge confondu . La mésinformation touche en effet particulièrement les jeunes.
Témoignage
» Nous avons lancé la série Canal Détox qui vise à déconstruire les fausses informations sur des sujets de santé comme le jeûne contre le cancer ou le collagène pour rajeunir. Ce travail est crucial face aux rumeurs qui circulent sur Internet et qui peuvent menacer la santé publique. Plus de 100 chercheurs Inserm contribuent à cette initiative en mettant leur expertise à disposition. »
Priscille Rivière, directrice adjointe de la communication, responsable de la série Canal Détox.